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2013-11-27

Slow web

We can’t keep building apps with the desktop mindset of permanent, fast connectivity, where a temporary disconnection or slow service is regarded as a problem and communicated as an error.
Alex Feyerke, Say Hello to Offline First

Deux usages

À la lecture du billet de David, puis de ceux de Loïc, de la Team Hoodie, ou d’Olivier Ertzscheid, deux usages d’Internet et de l’informatique semblent désormais se distinguer voir s’opposer :

Slow web

La notion de “slow web” dont parle David me fascine. Surement parce que parler de “slow web” revient à utiliser des systèmes réellement asynchrones, de ceux qui permettent des lectures déconnectées, des entre-temps qui favorisent les interactions — et non uniquement les connexions. Cette notion me fascine d’autant plus que depuis deux ans je déconstruits mon utilisation des services liés à Internet, partant de l’utilisation à outrance des écosystèmes proposés notamment par Google pour aller vers une maîtrise toute relative des outils et de leurs données — sur ce point le passage de Wordpress à Octopress est assez symptomatique. Les systèmes ou les workflows pensés sur ce modèle semblent par ailleurs robustes et fiables ; les arguments évoqués par Alex Feyerke — “Say Hello to Offline First” — ne sont pas suffisants, il ne s’agit pas que d’infrastructures techniques mais aussi d’usages. Quand bien même une connexion permanente sera possible pour toutes et tous, qu’est-ce que cela nous apportera, quelles seront les effets induits ?
La question est aussi de savoir comment ces deux modèles vont évoluer conjointement, et si cette cohabitation sera possible à moyen et long terme. L’usage des machines et des réseaux interfère désormais dans notre relation avec les autres ; les choix liés à ces infrastuctures aussi.