Utilisabilité et sécurité
En sécurité, un aspect intéressant est que les mesures prises ont pour objectifs de rendre acceptable le niveau de risque — et pas plus. Pour chaque risque identifié, on évalue sa vraisemblance et sa gravité, avant de prendre une mesure pour diminuer son impact. A la fin, il reste des vulnérabilités résiduelles, qu’il suffit d’expliciter et de justifier : certes, quelqu’un avec un accès physique au système, une porte dérobée déjà en place et un supercalculateur de poche pourrait opérer une brèche. Mais c’est un risque acceptable.
Ce n’est pas très différent d’une démarche ergo, dans laquelle on identifie certains déterminants de l’activité (par exemple, l’utilisateur est forcé d’utiliser sa tablette avec des moufles), auxquels on répond par des solutions (doubler la taille des boutons) ou des recommandations (ne pas utiliser la tablette dans un contexte nécessitant ces moufles).
Baptiste, De quelques similitudes entre utilisabilité et sécurité
Ce rapprochement entre sécurité et utilisabilité est un moyen simple de casser le mythe de l’interface ou du système parfaitement ergonomique ou sécurisé. Un article très éclairant.
Il suffit d’en revenir à l’utilisateur.